Falisolle, du Centenaire à la Fluette par le chemin des écoliers (2,7 km)
Notre point de départ est la place du Centenaire à Falisolle (1).
Traversons la rue J.J. Merlot (2) en profitant des feux du carrefour dit « du Delhaize ».
Nous suivons l’avenue des Français sur à peine quelques mètres lorsque se présente à notre gauche un sentier montant, empruntons le.
Nous aboutissons à la rue Bourgmestre Mehagnoul. (3)
Traversons le carrefour suivant et prenons à 90 m de là, à gauche, entre 2 blocs de 4 habitations, un chemin asphalté sur quelques mètres qui se transforme bientôt en sentier.
Nous arrivons à la rue du Gau. Quelques mètres plus bas dans cette rue s’ouvre, à gauche du n° 15, la suite de notre sentier.
Celui-ci nous amène, après avoir longé les installations de « L’école de la vie » (Ecole fondamentale de la communauté française) à la rue de la Logette que nous traversons. Nous poursuivons notre sentier (à droite du n° 13) qui nous conduit maintenant à la rue Gaston Hérali près du cimetière.
Un peu plus bas dans cette rue se trouve l’école fondamentale libre St Remy. Mais continuons tout droit.
Nous traversons maintenant la rue Ste Anne. Notre sentier continue entre les jardins et semble aboutir à une pelouse.
Pas de panique, cette pelouse n’est pas privée. Ici vous avez le choix, nous vous suggérons, au débouché du sentier, de descendre dans la pelouse à gauche la pente y est moins raide que tout droit.
Nous voici au Clos du Plat Bonnier. Descendons la rue vers la gauche jusqu’à son croisement avec la rue St Roch que nous empruntons vers la droite. Attention, ici le trafic routier n’est plus négligeable et nous devons traverser cette rue pour prendre, une quarantaine de mètres plus loin, la rue Raphaël à gauche.
Au carrefour suivant : toujours à gauche. Nous sommes sur le domaine public mais celui-ci ressemble à la cour d’une entreprise. Il s’agit des bâtiments des anciens ateliers Mouyard fermés en 2005. (4)
Mais poursuivons notre promenade. Au fond de cette rue en impasse, s’ouvre un nouveau sentier qui débouche sur la rue Vigneron, prenons à droite, passons sous le chemin de fer puis prenons le sentier à gauche. Nous longeons bientôt un ruisseau, il s’agit officiellement du « Ruisseau de Fosses » mais celui-ci porte d’autres noms :
En 1845, lorsque l’on a réalisé l’Atlas des chemins et sentiers de Falisolle, les édiles ont choisi de donner le nom de Fluette, à la rivière qui passe à Falisolle. Normalement fluette est le nom donné à un passage d’eau qui n’est alimenté qu’en temps de pluie, dans un ravin ce qui n’est pas le cas. Mais c’est joli … Curieusement à l’époque, le même ruisseau se nommait Biesme (5) tant en amont qu’en aval de la commune de Falisolle mais prenait une autre identité pour la traverser !
Notre sentier s’élargit maintenant pour devenir un chemin empierré et retrouver la route de Fosses.
Il ne nous reste plus qu’à franchir le passage à niveau et moins de 100 m plus loin monter les quelques marches qui nous ramènent à la place du Centenaire, notre point de départ.
(1) Falisolle viendrait du germain « falis » (petits rochers), Falaise. Voir par e.a. carrière du Falgi, grotte de Claminforge.
(2) Joseph-Jean Merlot (1913-1969) : ancien ministre socialiste wallon dans les années 60. (Travaux publics, économie …)
(3) Jules Mehagnoul : bourgmestre de Falisolle de 1939 à 1964, résistant.
(4) Les ateliers Mouyard font partie du paysage sambrevillois depuis 1945. Les Ateliers Mouyard, au départ, ce sont deux personnes, Marcel Mouyard et un ouvrier. A l’époque, ils réalisaient des constructions métalliques pour les charbonnages avant de se tourner vers d’autres secteurs comme les industries sucrières, la sidérurgie… Qu’y fabriquait-on? Des constructions métalliques très élaborées comme de la charpente, de la chaudronnerie, du «mécano-soudé» ou encore des éléments usinés. Les capacités sont telles qu’on peut y assembler des structures pouvant atteindre les 50 mètres de long et dépasser les cent tonnes. C’est avant tout la manutention en vrac pour les carrières, les sucriers qui est développée mais aussi la chaudronnerie pour le secteur nucléaire et, en pleine expansion, la construction de stations d’épuration d’eau dont certaines sont «préfabriquées». Les ateliers étaient raccordés à la voie ferrée de la ligne 150 Tamines-Dinant.
Malheureusement, après des mois de lente agonie, les anciens ateliers Mouyard vont fermer leurs portes en 2005. 79 personnes vont se retrouver sans emploi. Les marchés qu’elle décrochait, hier, s’envolent vers l’Est ou vers la Chine et la Corée. Là où le prix de la main-d’oeuvre est le plus bas.
(5) Biesme vient du gaulois Bebronna « rivière aux castors », issu du gaulois bebros « castor ». Il ne faut donc pas s’étonner si plusieurs ruisseaux des environs portent le nom ou surnom de Biesme. Le ruisseau s’appelant officiellement Bieme prend sa naissance à Oret (Mettet), traverse le village de Biesme ainsi que le parc du château de Presles et se jette dans la Sambre à Aiseau.
Avertissement. Ces circuits ne sont pas balisés. La description de l’itinéraire et le plan sont donnés à titre purement indicatif et n’engagent en aucune manière la responsabilité du Syndicat d’Initiative de Sambreville. Les tracés indiqués doivent être considérés comme des suggestions. En cas d’accident, la responsabilité du Syndicat d’Initiative de Sambreville ne peut être engagée. Les chiens doivent être tenus en laisse. Le promeneur devra se conformer aux réglementations en vigueur et notamment respecter les dispositions du code forestier et du code de la route.
Les pages « Sambreville à pied » sont extraites du site Courtes promenades pédestres à Sambreville et aux alentours avec l’aimable autorisation de Guy Plume.